Bien que les tendances soient à la hausse en 2017 en ce qui concerne les prix de l’immobilier et les taux d’intérêts, investir dans l’immobilier peut s’avérer très intéressant. De plus, plusieurs dispositifs d’aides existent afin de faciliter l’achat tout en amenant à des baisses d’impôts.

 

La situation de l’immobilier en France aujourd’hui

Malgré une hausse des prix de l’immobilier ayant débuté en 2016, les transactions immobilières ont atteint un niveau record sur les premiers mois de l’année 2017, avec plus de 900 000 transactions (1). La baisse des taux d’intérêts sur l’année 2016 a amené de nombreuses personnes à effectuer un acte d’achat, qu’il s’agisse de primo-accédants ou non. La majorité de ces investisseurs avaient plus de 40 ans et disposaient d’un revenu annuel médian s’établissant à 69 000 euros, d’après le journal « Les Echos » (2).

Cependant, une rehausse des taux d’intérêts commence à s’effectuer sur l’année 2017. Pourtant, ils sont encore extrêmement avantageux pour l’instant (3). De nombreux Français placent l’immobilier comme investissement prioritaire, avant l’assurance vie ou l’épargne. L’offre de biens se raréfiant, il est plus que jamais temps d’investir dans l’immobilier, neuf ou ancien.

 

Pourquoi investir dans l’immobilier ?

Investir dans l’immobilier constitue une valeur refuge et peut assurer un certain confort face aux angoisses et incertitudes de la vie. Celles-ci étant amplifiées par les effets de la crise de 2008 et par les changements structurels à l’œuvre dans le monde du travail (numérisation, hausse du chômage, etc…), il faut savoir que l’immobilier est une réelle occasion de se constituer un patrimoine stable et palpable. En effet, être le propriétaire d’une maison ou d’un appartement permet  de pouvoir continuer à se projeter dans l’avenir tout en résistant aux soubresauts de la société et de l’économie.

Il existe plusieurs avantages à acquérir un bien immobilier :

  • Acheter un bien immobilier permet de se constituer un patrimoine solide qu’il est possible de léguer à ses enfants,
  • La constitution d’un futur complément de retraite car le fait de posséder un ou plusieurs appartements en plus de sa résidence principale permet de faire des locations,
  • Les baisses d’impôts pouvant être obtenues grâce aux différents dispositifs d’aide afin de financer une partie de l’investissement immobilier,
  • Le patrimoine peut être démembré et ainsi permettre des exonérations fiscales,
  • Mettre en location afin de s’assurer un revenu quasiment assuré et de rembourser rapidement son emprunt,
  • Revendre son bien plus cher quelques années après l’avoir acheté
  • Gagner de l’argent après avoir rembourser son prêt, ceci grâce aux revenus de la location et des baisses d’impôts,

Ainsi, les raisons ne manquent pas pour se lancer dans l’immobilier.

Il faut aussi rappeler que les taux bancaires demeurent extrêmement bas malgré quelques hausses sur l’année 2017. De plus, les acheteurs peuvent et doivent se protéger dans l’obtention d’un crédit grâce aux assurances emprunteurs.

 

Les différents dispositifs d’aides

 Afin de mieux cerner les moyens d’investir dans les meilleures conditions, voici une courte présentation de chacun des dispositifs mis en place pour aider à l’acquisition de biens immobiliers :

  • Loi Pinel (Neuf ou Ancien réhabilité) :

En 2014, la ministre du logement Sylvia Pinel a instauré une loi permettant de stimuler la construction de logements, d’encourager les investissements immobiliers, et de permettre aux classes moyennes n’ayant pas accès aux logements sociaux de trouver plus facilement un logement locatif.

Pour les acheteurs, cette mesure offre plusieurs avantages. Parmi eux, le fait de bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 63 000 €  si le bien est mis en location pendant une durée déterminée (entre 6 et 12 ans). De plus, contrairement à la loi Duflot, il est possible de louer directement à sa famille à condition que le locataire ne soit pas inclus dans le foyer fiscal.

Pour pouvoir bénéficier de la loi Pinel, il faut notamment acheter un bien immobilier, neuf ou ancien, dans une zone éligible au dispositif Pinel. L’acquisition ou la construction doit être effectué entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2017. Enfin, il faut mettre le logement acquis en location pendant une durée de 6, 9, ou 12 ans.

(En savoir plus sur la Loi Pinel)

 

  • Loi Malraux :

La loi Malraux offre aux investisseurs effectuant des travaux de restauration la possibilité d’obtenir une réduction d’impôt calculée sur le montant des travaux de restauration. Il faut pour cela investir dans un Site Patrimonial Remarquable avec PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) ou avec PVAP (plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine), dans un QAD (quartier ancien dégradé), ou dans un quartier conventionné NPNRU (nouveau programme national de renouvellement urbain). Cette défiscalisation s’adresse aux investisseurs qui rénovent des logements destinés à la location.

Le montant des travaux ne doit pas excéder 400 000 € pour une période de 4 années consécutives. L’économie fiscale est de 30% du montant des travaux, soit 120 000 € au maximum pour 4 ans.

(En savoir plus sur la Loi Malraux)

 

  • Monument Historique :

La loi Monument Historique existe depuis près d’un siècle et a pour objectif de favoriser la restauration de biens immobiliers classés Monuments Historiques ou inscrits à l’Inventaire Supplémentaire.

L’acquéreur se retrouve dans l’obligation de conserver le bien pendant 15 ans. Contrairement à la loi Malraux, la loi Monument Historique permet à l’acquéreur d’occuper personnellement le logement bien qu’il soit grandement recommandé d’investir si le bien a de sérieuses chances d’être loué.

Les frais de restauration et d’entretien, ainsi que les intérêts d’emprunts liés à l’acquisition du foncier et aux travaux, sont en totalité déductibles des revenus fonciers.

(En savoir plus sur la loi Monument Historique)

 

  • Déficit foncier :

Il s’agit d’un dispositif très souple mais ne concernant que les investisseurs déjà propriétaires.
Les primo-accédants sont donc écartés du dispositif. Pour y prétendre, il faut posséder des revenus fonciers supérieurs à 15000 €.
De plus, le propriétaire est obligé de garder le bien pendant 15 ans et de le louer 3 ans après le dernier déficit constaté.
L’acquéreur doit aussi être imposé pour ses revenus fonciers sous le régime réel.

Enfin, le logement doit nécessiter des travaux de restauration.

Le déficit foncier permet de diminuer l’imposition sur tous les revenus soumis à l’impôt sur le revenu (traitements et salaires, dividendes, revenus fonciers) et ne se focalise pas sur les seuls revenus fonciers.
Cependant, si celui-ci l’habite à titre personnel, seulement 50% des travaux seront déductibles.

(En savoir plus sur le Déficit foncier)

 

  • Nue-propriété :

En immobilier, la Nue-propriété consiste à posséder un bien sans pouvoir en disposer. Ce bien est donc appelé usufruit.

Une pleine propriété comprend la Nue-propriété et l’usufruit.

Parmi les avantages de la Nue-propriété, l’ investissement permet de bénéficier d’une décote sur le prix d’achat de l’ordre de 40% par rapport au même bien acquis en pleine propriété. De plus, ce n’est pas le nu-propriétaire qui pait les charges mais celui qui dispose de l’usufruit.

(En savoir plus sur la Nue-propriété)

 

Pour plus de renseignements ou une demande d’option sur les plus beaux lots, prenez contact avec vos C.G.P.
– Thierry Valat : 06 64 09 99 98 /  

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Sources :

  • (1) https://www.notaires.fr/fr/analyse-du-march%C3%A9-immobilier
  • (2) https://patrimoine.lesechos.fr/immobilier/location/0211323061612-immobilier-pourquoi-investir-en-locatif-en-2016-2030221.php
  • (3) http://www.capital.fr/immobilier/immobilier-pourquoi-la-baisse-des-taux-des-credits-ne-va-pas-faire-remonter-les-prix-1150851